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"- Mes enfants, faites des études, trouvez un bon job, une femme, faites des enfants, achetez une maison... et restez gentils et polissés jusqu'à vos vieux jours, tels que nous l'avons décidé", dirent les parents.
"- Non nous choisirons notre destin. S'il est parsemé d'embuches, pas grave. Vivre, c'est prendre des risques et faire des choix.", répondirent leurs fils.
Ainsi pourrait se résumer la courte, mais non moins déjà riche histoire de ces cinq californiens déterminés qui ont décidé de tout plaquer pour se consacrer obstinément à leur passion la plus chère avec détermination et accoucher d'un premier album solide "Gorilla Manor", où l'on reconnaît bien les sobres et classes influences de leurs ainés Fleet Foxes et Grizzly Bear et l'afro beat de leurs pairs de Vampire Weekend.
Le résultat est une osmose parfaite entre harmonies chaleureuses et rythmes tribaux excités. Une richesse des textes et mélodies qui en font sans conteste la grosse claque de ce début d'année.
Certains critiques les taxeront de pompeurs de styles, sans personnalité qui les différencie des autres. Peu importe. Tant que la qualité musicale est présente, pourquoi vouloir chercher plus loin?
D'ailleurs, le public connaisseur leur donne déjà raison puisque bien que non connus de la mass media, leurs concerts sont déjà ultracomplets, aussi bien dans les grandes que petites villes où ils font leur passage.
Bonne écoute à tous!
